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La moyenne Encyclopédie du pr Talbazar
21 avril 2007

l’ A380

Transports collectifs.
Aujourd’hui : l’ A380


Les ingénieurs qui ont conçu ce magnifique avion qu’est l’Airbus A380 sont bien de leur temps. Surfant sur les contraintes de la mondialisation, il leur a fallut réfléchir à un système de propulsion écologique en tenant coûte que coûte le cap de la modernité. La taille démesurée des soutes de cet avion s’expliquera mieux si l’on détaille attentivement ce qu’elles cachent si mal. Les réacteurs de l’A380 ne sont  là que pour du vent. En effet, les soutes de l’avion géant sont munis de 882 pédaliers à double-commandes, sur lesquels s’attèlent en buvant du blanc-sec, le même nombre de ressortissants de la Chine populaire, mitigé de quelques citoyens  de la nouvelle Roumanie. Quelques promesses de primes de panier permettent de réguler la vitesse des mollets, afin d’affranchir l’avion des contraintes terrestres et le faire décoller comme Britney Spears, en fin de WK. De la même manière, la promesse inverse et les retenues sur salaires provoque  immédiatement la chute de l’appareil, qui peut atterrir sur la piste de cette dure réalité sociale, savamment orchestrée par les compagnies aériennes. On notera que les ingénieurs européens, en concevant cet engin que les indiens kaposi d’Amazonie nous envient tant, ont absolument tenu à remplir les réservoirs de l’appareil, non pas d’un kérosène lourd et inutile, mais par une quantité équivalente d’un excellent cognac. Si les  braves pédaleurs asiatiques chargés de faire évoluer, plein de gaz des fois, cet avion révolutionnaire dans l’atmosphère ouatée consomment cet élixir avec modération, ce n’est pas toujours le cas de certains pilotes. Attitude peu professionnelle qu’il nous faut bien dénoncer ici.
Dans l’A380, tout est bruit, espace confiné, obscurité totale, mais je dis ça avec une certaine mauvaise foi, pour me venger de ne pas avoir été invité au voyage inaugural.  Je me suis laissé dire par une hôtesse amie que ce vol promotionnel s’est rapidement transformé en viol de séduction. On vois sur les plans de la bête qu’elle fait 80 m de longueur. Je ne parlais pas de l’hôtesse, bien entendu, même si elle satisfait pleinement aux critères de sa charge. L’A380 pourrait donc tenir sur un terrain de foot, si ces derniers n’étaient pas tout bonnement les temples du vide. Ah belle machine ! dont le nez se lève en même temps que le nôtre, quand on le regarde décoller; en même tant aussi que le braquemard des stewart, qui connaissent très bien mon amie hôtesse, puisqu’il s’enferment le temps du vol dans les mêmes espaces réservés. Olga ! Olga ! vient dans mon aéroplane… c’est si bon, c’est si chaud, quand je le monte jusqu’en haut…
L’A380 possède 22 roues que l’on envoie se faire gonfler à la bouche en Bulgarie, avec le même souci de rigueur budgétaire qui préside à toute sa gestion. Une fois ses nombreux cognacs avalés le pilote se retrouve dans son cockpit avec entre les yeux un silence cotonneux. Heureusement, l’équipement standard de l’appareil prévoit quelques sacs plastiques réutilisables, avec le même souci de rigueur budgétaire qui préside à toute sa gestion. Un sac pour trois, toutefois, faut-il préciser. Le pilote allume les bougies de préchauffage en hurlant ses ordres brefs dans un grand cornet higt-tech, pour prévenir les chinois de la soute, et c’est parti pour de grisantes et interminables parties de looping audacieuses, sur le ventre, sur le dos, sur les flancs mais là je parlais effectivement des hôtesses et des stewart. La musique à bord est généralissime, avec un orchestre embarqué tout exprès, et qui sait avec science prendre ses flûtes de Pan, tant que dure le vol. Et alors les couleurs, je te dis pas les couleurs des sièges, jaune-vert d’un beau mauve, une vraie merveille, ma chérie, avec tellement de ces détails qu’ils vous frappent méchamment l’esprit jusqu’au retour, huit jours plus tard, dans un avion d’un autre type. Je vous laisse méditer là-dessus. Vecteur de vitesse, cap, horizon artificiel, histoire de ne pas finir en mer, nous laisserons là la respiration saccadée du pilote s’harmoniser avec les chants de victoire à la gloire du Grand Timonier qui résonnera longtemps encore à vos oreilles, par trente huit nœuds de vent devant, comme ajouterai en point final Olga,  la malicieuse hôtesse; laquelle,  en remontant le zip de sa petite jupe noire, confond toujours avec le fou-rire les aliments pour bébé et les médicaments liquides. Il est certain que vu de là-haut, le résultat est gravement bidonnant

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