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La moyenne Encyclopédie du pr Talbazar
31 mai 2007

Technique et pratique du tirage.

Un article à la technicité ardue, pour les férus de manipulations reproductrices.

Bricolages sulfureux.
Aujourd’hui : Technique et pratique du tirage.


                      Les grandes étapes de la reproduction.

Il nous faut souligner immédiatement que n’importe quel sujet ne peut fournir (à priori) un résultat satisfaisant, quelque soit l’habileté du tireur. 

Le sujet :

L’intervalle de brillance du sujet varie considérablement d’un sujet à l’autre. La solution consiste à diminuer l’intervalle de brillance du sujet, en donnant un éclairage supplémentaire aux parties les plus sombres ou… à éviter ce genre de sujet.

L’émulsion :

La nature de l’agent développeur, la composition du bain révélateur, la température et la durée du développement influent nettement sur la nature des agrandissements. Dans le choix d’un révélateur, il est essentiel de tenir compte du type d’émulsion que l’on désire fortement traiter dans un bain.

  • Caractère d’un bon négatif.

Un bon type négatif aura un contraste de 1,6 (log 40 / 1) * 0,8 = 1,28, donc finalement très doux en fonction du sujet. D’autres critères interviennent cependant pour juger de la qualité d’un type négatif. Ils sont d’autant plus importants que le négatif est destiné au tirage direct (par contact) ou au tirage par agrandissement. Pour des sujets mobiles, le temps de pose doit être déterminé en fonction de la vitesse et du sens de déplacement du sujet par rapport à la surface sensible. Le temps de pose doit être calculé pour le noir et le blanc, seulement en fonction des régions du sujet qui présentent de l’intérêt.
Pour accélérer le séchage et prévenir la formation de cernes, il est prudent de plonger dans une solution d’agent mouillant. Si le support est taché de marques grasses, il est bon de l’essuyer avec un chiffon doux, pour dissoudre et éliminer ces taches.

  • Principes du tirage positif.

La reproduction positive, ou tirage, consiste à faire une bonne impression, soit par contact direct, soit par projection. La reproduction positive obtenue après traitement porte souvent le nom d’épreuve. La plupart des dispositifs sont réalisés par contact, étant donné qu’ils sont surtout destinés à la projection. Certains gaz, toutefois, sont susceptibles de provoquer un voile nuisible sur les émulsions.

On ne touchera qu’avec des mains parfaitement  propres, sèches, et en évitant de poser les doigts sur la couche sensible, généralement concave. En cas de doute, humecter légèrement un doigt et l’appliquer : le côté gélatiné adhère à la peau. Il est fortement recommandé au tireur de procéder à un étalonnage fréquent et répété. La température joue un rôle essentiel dans le développement : plus elle est élevée, plus elle favorise l’action du révélateur. Une température basse s’oppose à cette action. Une dose de bromure de potassium ralentira fortement le développement, pour éviter toute surprise, il est bon que le tireur soit averti de cette particularité.

Si la solution reste transparente, le bain est encore actif, s’il se forme un précipité jaunâtre, le fixateur est épuisé et doit être jeté sans regret. Un mélange trouble indique d’ailleurs qu’il est en voie d’épuisement. Après séchage à l’air libre, les épreuves se décollent d’elles-mêmes, parfaitement glacées. L’agent brillant permet une meilleur adhérence de la gélatine sur la plaque des glaceuses et prévient la formation de gouttes sur les épreuves. Si des traces blanchâtres apparaissent sur les épreuves séchées à chaud, ceci est dû à la présence de matières salées. 

Le virage des épreuves nécessite une propreté absolue dans toutes les manipulations. Le collage sera réalisé avec une grande presse à monter. L’image de quelques filets produit parfois un effet agréable, et avec l’encaustiquage, les épreuves acquièrent de la vigueur et de la profondeur. On les frottera dans ce cas avec un tampon imbibé passé contre de la cire vierge.

Les tireuses automatiques par contact, aujourd’hui en usage permettent un débit régulier de 600 à 900 épreuves à l’heure, ce qui autorise un prix de revient minimum. Des tireuses en bandes seront utiles aux petits formats. L’échantillon sera développé pendant la durée recommandée pour le type utilisé. L’examen des parties, effectué en lumière blanche, après un rinçage rapide du bout d’essai, renseignera vite sur la valeur du temps de pose correct. Il vaut mieux diminuer l’intensité de l’éclairage, que choisir une série de temps de pose trop brefs. Avant de soumettre un négatif à l’agrandissement, il faut s’assurer qu’il présente toutes les conditions de netteté et de propreté requises

L’ouverture du diaphragme doit être déterminé avec soin, pour fournir un temps de pose d’au moins 8 ou 10 secondes. Je vous laisse méditer là-dessus. Nous sommes alors en mesure d’appliquer l’une des méthodes précédemment décrites, à savoir le tirage par contact, ou le tirage par projection. Il est important de souligner que cette recherche du temps de pose doit toujours s’effectuer sur la (partie intéressante) du sujet et si possible, sur des zones très voisines les unes des autres.

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Commentaires
T
Ach ! Ach ! Achtchoum puténg bordel mékouilles alors !<br /> <br /> Mais que devenez-vous, sieur Talbazar, pour ainsi faire languir votre public accro ???<br /> <br /> Vous avez changé d'adresse sans me le dire...<br /> <br /> Me vlà conne...
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